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COMPRESSIONS MÉDULLAIRES



COMPRESSIONS MÉDULLAIRES
-          La moelle s’arrête à L1-L2
-          Les enveloppes de la moelle sont : la pie mère qui s’arrête à L2, l’arachnoïde et la dure mère qui s’arrêtent à S1
-          L’espace arachnoïdien entre L1 et S2 rempli de LCR correspond à la queue de cheval
Etiologies :
1)      Compressions extra durales : 30%
-          Tumeurs osseuses :
·         Les métastases sont les plus fréquentes
·         Respect les disques sous et sus jacent et détruit la vertèbre qui comprime la moelle
-          Infections :
·         Spécifiques : TBK vertébrales (mal de Pott) détruit les vertèbres et ne respecte pas les disques (importante spondylodiscite)
·         Non spécifiques dues au staphylocoque (spondylodiscite)
·         Parasitoses : échinococcoses vertébro-médullaires (cancer blanc de mauvais pronostic)

2)      Compressions intra durales : 70% ***
Ø  Compressions extra médullaires :
-          Méningiome :
·         touche surtout la femme de 40ans,
·         siège ubiquitaire préférentiellement dans la région dorsale
·         d’évolution lente accélérée par les facteurs hormonaux de la grossesse
-          Neurinome :
·         Touche les deux sexes vers l’âge de 30ans
·          tumeur en sablier
Ø  Compressions intra médullaires :
-          Astrocytomes et épendymomes ***: détruisent les fibres croisant la ligne médiane (dissociation thermo-algésique)
-          Malformations vasculaires : angiomes artério-veineux
Clinique :
Caractérisé par un syndrome lésionnel et syndrome sous lésionnel
Type de description : méningiome chez la femme de 40ans
-          A la phase de début : névralgie radiculaire, dure plusieurs mois
Syndrome lésionnel important (douleur locale permanente suivant le trajet de la racine, aggravée par les manœuvres qui augmente la pression du LCR
-          Phase d’état : le syndrome sous lésionnel prédomine avec paraplégie progressive,
Troubles moteurs, sensitifs, sphinctériens et réflexes qui évoluent selon la courbe de Guiot :

o   Phase 1 : Paraparésie
§  Diminution de la force musculaire
§  Claudication intermittente avec diminution du périmètre de marche
§  Epreuve de Barré et Mengazzini positives
§  Hypoesthésie avec Babinski +

o   Phase 2 : paraplégie spastique
§  Le malade ne peut plus marcher
§  Anesthésie jusqu’au niveau lésionnel
§  Troubles sphinctériens
§  ROT augmenté avec Babinski + bilatéral

o   Phase 3 : paraplégie hyper spastique
§  Triple flexion des membres inferieurs
§  Troubles trophiques

o   Phase 4 : paraplégie flasco-spasmodique (réversible)
§  Début de relâchement des muscles

o   Phase 5 : paraplégie flasque (irréversible)

-          Jusqu'à la phase 4, effet seulement mécanique, à la phase 5 => effets ischémiques surajoutés puis nécrose
Paraclinique :
-          PL ***: dissociation albumino-cytologique, n’est plus pratiquée
-          Radio standards : à la recherche de
·         Signe directes :
o   tassement vertébral simple en cas de métastases
o   tassement vertébral avec tassement du disque en cas de spondylodiscite
o   Vertèbres grillagées en cas angiomes vertébrale 
·          signes indirects :
o   Scalloping vertébrale : Erosion de la face postérieur du corps vertébrale vue de profil
o   Erosion du pédicule à la radio de face
o   Vertèbre borgne destruction d’un pédicule 
o   Signe d’Elsberg : érosion des deux pédicules (augmentation de la distance interpédicullaire)
o   Neurinome en sablier : agrandissement du trou de conjugaison

-          TDM : indiquée dans le syndrome lésionnel
-          IRM : utile pour les lésions intra médullaires
-          Myélographie : opacification du canal médullaire
-          Artériographie : en cas d’angiome
-          En cas de niveau lésionnel : pratiquer TDM ou IRM
-          En absence de niveau lésionnel : pratique IRM ou myélographie
Traitement :
-          Etiologique
-          rééducation