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SCLEROSE EN PLAQUE



SCLEROSE EN PLAQUE SEP
-          Maladie inflammatoire auto-immune chronique du SNC
-          Touche surtout la femme entre 20 et 40ans
Neuropathologie :
-          Plaques de démyélinisation à l’emporte pièce qui siègent au niveau de la substance blanche
-          Dissociation myélino-axonale : respecte les axones au début de la maladie
-          La plaque est le siège d’inflammation qui disparait et laisse place à de la gliose astrocytaire
-          Les plaques sont multiples prédominent dans les régions péri ventriculaire, ME, voies optiques
-          Bloque de conduction réversible mais la dégénérescence axonale irréversible 
-          Sensible aux variations environnementales
-          Facteurs génétiques (association HLA A3, B7, Dr2), et environnementaux
Clinique :
1)      Neuropathie optique rétrobulbaire :
-          Baisse de l’acuité visuelle en quelques heures, scotome, trouble visuel des couleurs, douleur à la mobilisation du globe oculaire
-          FO normal 90%, la récupération de l’acuité visuelle dans 75% des cas en moins de 6mois

2)      Manifestations sensitives :
-          Fourmillements
-          Signe de Lhermitte (atteinte cordonale post) : lorsque le patient baisse la tête, il a la sensation de décharge électrique au niveau cervical parcourant le rachis

3)      Manifestations motrices :
-          Atteintes pyramidales : signe Babinski positifs, exagération des ROT, abolition des réflexes cutanées abdominaux (RCA), déficit moteur spastique des membres inférieurs

4)      Troubles oculomoteurs :
-          Diplopie (atteinte du VI)
-          Ophtalmoplégie intranucléaire (atteinte de la bandelette longitudinale postérieure)

5)      Troubles vestibulaires et cérébelleux :
-          Ataxie, vertiges, nystagmus

6)      Troubles sphinctériens :
-          Dans les formes évoluées (atteinte médullaire)

7)       Autres Manifestations :
-          Atteinte des paires crâniennes, fatigue, troubles cognitifs
Evolution :
·         La poussée : apparition de symptômes durant plus de 24h ou leur répartition après une rémission de plus d’un mois
·         La rémission : amélioration > 1mois de singes ayant durés > 24h
·         La progression : majoration sans stabilisation des symptômes > 6mois
-          La forme rémittente : la plus fréquente, évolue par poussées rémissions
-          La forme progressive continue : forme du sujet âgé > 40ans, de mauvais pronostic
-          La forme secondairement progressive : phase initiale rémittente, on observe après une progression avec ou sans poussées
Clinique :
4 critères cliniques spécifiques nécessaires au diagnostic
-          L’âge de survenue : ½ SEP surviennent entre 25, 40ans
-          Symptomatologies : reflet de l’atteinte de la substance blanche
-          Signes disséminés dans le temps et dans l’espace
-          Exclusion des autres diagnostics : paraclinique
Paraclinique :
-          IRM : visualise directement les lésions, 
·         Signes hyper intenses de la substance blanche sur les séquences pondérées T2
·         les séquences pondérées T1 permettent de différentier les lésions évolutives (hyper intenses) des lésions anciennes (hypo intenses)
-          les potentiels évoqués cérébraux : PEA, PEV, PES (somesthésique) détection des lésions infra-cliniques
-          LCR à la recherche de réactions immunologiques :
·         Cytologie : réaction cellulaire lymphocytaire modérée < 50 élments 
·         Immunoélectrophorèse : synthèse intrathécale d’IgG
Traitement :
Traitement des poussées :
-          CTC : bolus de Méthylprednisone en IV
Traitement de fond :
-          Immuno-modulateurs : interféron B, et immunoglobulines
-          Immuno-suppresseurs : dans les formes graves évolutives
Traitement symptomatique :
-          Rééducation, douleur, fatigue, spasticité …